Expérience de paillettes biodégradables
30 octobre, 7h23, lever de soleil, je pars tôt arpenter les collines encore fraîches de la nuit avec en main, un pochon de paillettes. Elles sont roses, ocres, vertes, bleues, argentées… Mes préférées, celles à l’image de Noël qui arrive à grand pas : vertes et rouges et de forme hexagonale, elles sont plus grosses que les autres.
Je sors ma colle naturelle, du beurre de karité que j’applique sur ma peau, là où les paillettes vont venir s’y coller comme des aimants. C’est doux, réconfortant et en même temps, ça nourrit mon épiderme.
Je sors tous ces pots qui brillent de mille feux. J’interroge : “Si si la paillette, lequel choisir ?” Des couleurs chaudes !
Je penche d’abord pour un mélange subtil de paillettes dorées et rouges bordeaux. Mélange de différentes tailles, petites, moyennes, grosses. Le pot en est plein à craquer, le vent est prêt à les souffler. Je teste l’application avec le pinceau fournit, mais je me retourne vite vers la simplicité : à la mano. Mon doigt s’écrase sur ce lit d’étincelles, puis vient tapoter la colle au beurre de karité. La magie opère, elles épousent ma peau instantanément. Je demande “ça colle ? Ca colle bien ?” On me répond “Oh oui… !“. Ravie, je continue mon étalage de paillettes, je me crois un jour de fête.
Il y a du vent, j’appréhende le fait qu’elles accrochent durement ou pas à ma peau, mais le résultat est bluffant.
Maintenant, il faut maquiller l’autre côté du visage, alors je choisis le thème “Xmas“. J’ouvre et découvre ces grosses étincelles rouges et vertes. Ca m’amuse, je ne vois pas ce que je fais mais elles prennent leur rôle à cœur. Le dessus de ma pommette brille comme un sapin de Noël. Mais le plus fun de l’expérience n’est finalement pas de les porter mais de les retirer à l’eau gelée du ruisseau. Elles sont biodégradables, fabriquées à base de cellulose de plantes régénérée. Nous allons voir si Si si la paillette tient ses paroles.
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